Contraintes Thermiques dans un Pilier de Mine

Exercice: Contraintes Thermiques (Pilier de Mine)

Calcul des Contraintes Thermiques dans un Pilier de Mine

Contexte : Les Contraintes ThermiquesContraintes mécaniques (compression ou tension) créées dans un matériau par un changement de température l'empêchant de se dilater ou de se contracter librement. en Mécanique des Roches.

Dans les mines profondes, la ventilation est essentielle pour contrôler la qualité de l'air et la température. L'air chaud ventilé réchauffe la paroi des galeries et des piliers. La roche, en se réchauffant, tente de se dilater. Cependant, elle est "bloquée" par la masse rocheuse environnante, plus froide et massive. Cette dilatation empêchée génère d'importantes contraintes de compression près de la paroi, qui s'ajoutent aux contraintes déjà présentes dues au poids des terrains (contraintes lithostatiquesContraintes naturelles existant dans un massif rocheux avant tout creusement, principalement dues au poids des roches sus-jacentes.). Comprendre et calculer ces contraintes thermiques est crucial pour évaluer la stabilité des piliers et prévenir les risques d'éclatement de la roche (phénomène de "spalling").

Remarque Pédagogique : Cet exercice vous apprendra à quantifier l'impact d'un gradient de température sur l'état de contrainte d'un pilier de mine, en appliquant les principes de base de la thermo-élasticité.


Objectifs Pédagogiques

  • Comprendre le concept de dilatation thermique confinée.
  • Appliquer la formule de base de la contrainte thermique en régime élastique.
  • Calculer la contrainte induite pour des cas de confinement uniaxiaux et biaxiaux (déformation plane).
  • Quantifier l'influence des propriétés de la roche (Module d'Young, coefficient de dilatation) sur la contrainte thermique.

Données de l'étude

On étudie un pilier de mine en granite, séparant deux galeries de ventilation. La température au cœur du massif rocheux (loin des galeries) est stable. La ventilation chauffe la paroi du pilier, créant un gradient de température.

Fiche Technique
Caractéristique Valeur
Roche Granite
Température de la paroi (Galerie) \( T_{\text{paroi}} = 45 \text{ °C} \)
Température du massif (stable) \( T_{\text{roche}} = 25 \text{ °C} \)
Schéma du Pilier de Mine
Galerie de Ventilation Pilier (L = 15m) Galerie de Ventilation Tparoi = 45 °C Cœur du massif Troche = 25 °C Flux de chaleur
Nom du Paramètre Description ou Formule Valeur Unité
Module d'Young \( E \) 50 GPa
Coefficient de Dilatation Thermique \( \alpha \) \( 8 \times 10^{-6} \) °C⁻¹
Coefficient de Poisson \( \nu \) 0.25 -
Contrainte de Rupture (Compression) \( \sigma_c \) 150 MPa

Questions à traiter

  1. Calculer la variation maximale de température (\( \Delta T \)) subie par la roche en paroi.
  2. Calculer la déformation thermique libre (\( \epsilon_{\text{th}} \)) que subirait la roche si elle n'était pas confinée.
  3. Calculer la contrainte thermique (\( \sigma_{\text{th}} \)) induite, en supposant un confinement uniaxial (déformation bloquée dans une seule direction).
  4. Calculer la contrainte thermique (\( \sigma_{\text{th}} \)) en supposant un confinement biaxial (cas de déformation planeÉtat où la déformation dans une direction (l'axe de la galerie) est supposée nulle, ce qui est typique pour les structures longues comme les tunnels., plus réaliste).
  5. En ignorant la contrainte lithostatique initiale, comparer la contrainte thermique maximale (biaxiale) à la contrainte de rupture du granite. Conclure sur le risque d'endommagement *uniquement* thermique.

Les bases sur la Thermo-Élasticité

Lorsqu'un matériau est chauffé, ses molécules s'agitent et il tend à prendre plus de volume : c'est la dilatation thermique. Si on l'empêche de se dilater, cette "envie" de se dilater se transforme en une contrainte interne de compression.

1. Dilatation Thermique Libre
La déformation (changement de longueur relatif) causée par un changement de température \( \Delta T \) est donnée par : \[ \epsilon_{\text{th}} = \alpha \cdot \Delta T \] Où \( \alpha \) est le coefficient de dilatation thermique. Cette déformation ne crée *aucune* contrainte si elle n'est pas empêchée.

2. Contrainte Thermique (Cas Uniaxial)
Si la roche est totalement bloquée (\( \epsilon_{\text{total}} = 0 \)), la déformation totale est la somme de la déformation élastique (\( \epsilon_{\text{el}} \)) et thermique : \[ \epsilon_{\text{total}} = \epsilon_{\text{el}} + \epsilon_{\text{th}} = 0 \Rightarrow \epsilon_{\text{el}} = - \epsilon_{\text{th}} \] Selon la loi de Hooke (\( \sigma = E \cdot \epsilon_{\text{el}} \)), la contrainte devient : \[ \sigma_{\text{th}} = E \cdot (-\epsilon_{\text{th}}) = -E \cdot \alpha \cdot \Delta T \] Le signe négatif indique une compression (la roche est "poussée" par son incapacité à s'étendre).


Correction : Calcul des Contraintes Thermiques dans un Pilier de Mine

Question 1 : Calculer la variation maximale de température (\( \Delta T \))

Principe

On cherche la différence maximale de température entre le point le plus chaud (la paroi de la galerie ventilée) et le point le plus froid (le cœur du massif rocheux, supposé à température stable et non influencé par la ventilation). C'est cette différence qui est la cause première du phénomène thermique.

Mini-Cours

La variation de température, notée \( \Delta T \), est le moteur du phénomène de dilatation thermique. C'est la différence entre l'état "chaud" et l'état de référence "froid" (ou "stable").

Remarque Pédagogique

Identifier correctement l'état initial (température de référence) et l'état final (température maximale atteinte) est la première étape cruciale.

Normes

Non applicable pour ce calcul simple de différence.

Formule(s)

La formule est une simple différence :

\[ \Delta T = T_{\text{final}} - T_{\text{initial}} = T_{\text{paroi}} - T_{\text{roche}} \]
Hypothèses

On suppose que la température \( T_{\text{roche}} \) est stable et représente l'état initial avant réchauffement.

Donnée(s)

D'après l'énoncé :

ParamètreSymboleValeurUnité
Température de la paroi\( T_{\text{paroi}} \)45°C
Température du massif\( T_{\text{roche}} \)25°C
Astuces

Pour un \( \Delta T \), la différence en degrés Celsius est identique à la différence en Kelvin (K). \( \Delta T \text{ (en °C)} = \Delta T \text{ (en K)} \). Il n'est donc pas nécessaire de convertir, sauf si on travaille avec des températures absolues.

Schéma (Avant les calculs)

Aucun schéma n'est nécessaire ici.

Calcul(s)

Application de la formule :

\[ \begin{aligned} \Delta T &= 45 \text{ °C} - 25 \text{ °C} \\ &= 20 \text{ °C} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)

Aucun schéma spécifique n'est nécessaire pour représenter un simple \( \Delta T \).

Réflexions

Une variation de 20°C est significative en géotechnique. C'est cette différence qui va "mettre en charge" thermiquement la roche près de la paroi.

Points de vigilance

Vérifier que le \( \Delta T \) est positif pour un réchauffement.

Points à retenir

Synthétiser l'essentiel.

  • Le \( \Delta T \) est le moteur principal des contraintes thermiques.
Le saviez-vous ?

Dans certaines applications (stockage géologique de déchets radioactifs), les \( \Delta T \) peuvent atteindre plusieurs centaines de degrés, induisant des contraintes thermiques majeures.

FAQ

Pas de questions fréquentes spécifiques à cette étape simple.

Résultat Final
La variation maximale de température \( \Delta T \) est de 20 °C.
A vous de jouer

Si la température de la roche était de 30°C et celle de la galerie de 55°C, quel serait le \( \Delta T \) ?

Mini Fiche Mémo

Synthèse de la Question 1 :

  • Concept Clé : Variation de température.
  • Formule Essentielle : \(\Delta T = T_{\text{chaud}} - T_{\text{froid}}\).
  • Résultat : 20 °C.

Question 2 : Calculer la déformation thermique libre (\( \epsilon_{\text{th}} \))

Principe

On cherche à savoir de combien la roche *voudrait* se dilater (changer de taille) à cause du réchauffement de 20°C, si absolument rien ne l'en empêchait. C'est une déformation "théorique" ou "libre".

Mini-Cours

Chaque matériau possède un coefficient de dilatation thermiquePropriété d'un matériau qui décrit sa tendance à changer de volume ou de forme en réponse à un changement de température., \( \alpha \). Il exprime la variation de longueur par unité de longueur et par degré de changement de température. Une roche avec un \( \alpha \) élevé se dilatera plus pour le même \( \Delta T \).

Remarque Pédagogique

Cette déformation libre est une étape intermédiaire essentielle. Elle représente le "potentiel" de déformation dû à la température, avant de considérer les effets du confinement.

Normes

Non applicable directement, mais les valeurs de \( \alpha \) proviennent de tests de laboratoire souvent normalisés.

Formule(s)

La déformation thermique libre est directement proportionnelle au coefficient \( \alpha \) et à la variation de température \( \Delta T \).

\[ \epsilon_{\text{th}} = \alpha \cdot \Delta T \]
Hypothèses

On suppose que le coefficient \( \alpha \) est constant sur la plage de température considérée (25°C à 45°C).

Donnée(s)

Issues de l'énoncé et de la Q1 :

ParamètreSymboleValeurUnité
Coefficient de Dilatation Thermique\( \alpha \)\( 8 \times 10^{-6} \)°C⁻¹
Variation de Température\( \Delta T \)20°C
Astuces

La déformation \( \epsilon \) est un nombre sans dimension (parfois exprimé en m/m ou en %). Le résultat \( 8 \times 10^{-6} \) signifie 0.000008, ou 0.0008%. On l'exprime souvent en "micro-déformation" (noté $\mu\epsilon$), où \( 1 \mu\epsilon = 10^{-6} \).

Schéma (Avant les calculs)

Aucun schéma nécessaire ici.

Calcul(s)

Application de la formule :

\[ \begin{aligned} \epsilon_{\text{th}} &= (8 \times 10^{-6} \text{ °C}^{-1}) \cdot (20 \text{ °C}) \\ &= 160 \times 10^{-6} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)

Aucun schéma spécifique n'est nécessaire pour une valeur de déformation unique.

Réflexions

La roche veut s'allonger de 160 micromètres pour chaque mètre de longueur (ou 0.16 mm par mètre). Cela semble peu, mais comme la roche est extrêmement rigide, bloquer cette petite déformation va générer une contrainte très importante.

Points de vigilance

S'assurer que les unités de \( \alpha \) (°C⁻¹ ou K⁻¹) sont cohérentes avec celles de \( \Delta T \).

Points à retenir

Résumer l'essentiel.

  • La déformation thermique libre \( \epsilon_{\text{th}} = \alpha \Delta T \) quantifie la dilatation potentielle.
Le saviez-vous ?

Certains matériaux très rares ont un coefficient de dilatation thermique négatif (ils se contractent en chauffant), comme l'eau entre 0°C et 4°C.

FAQ

Pas de questions fréquentes spécifiques.

Résultat Final
La déformation thermique libre est de \( 160 \times 10^{-6} \) (ou 160 \(\mu\epsilon\)).
A vous de jouer

Si la roche était du sel (\( \alpha \approx 40 \times 10^{-6} \text{ °C}^{-1} \)), quelle serait la déformation libre ?

Mini Fiche Mémo

Synthèse de la Question 2 :

  • Concept Clé : Déformation thermique libre (non confinée).
  • Formule Essentielle : \(\epsilon_{\text{th}} = \alpha \cdot \Delta T\).
  • Résultat : \(160 \times 10^{-6}\).

Question 3 : Calculer la contrainte thermique (\( \sigma_{\text{th}} \)) (Uniaxiale)

Principe

On suppose que le pilier est bloqué dans une seule direction (par exemple, horizontalement) mais libre de se déformer verticalement. La déformation thermique libre (\( \epsilon_{\text{th}} \)) qu'on vient de calculer est totalement empêchée. Cette contrainte est calculée via la loi de Hooke.

Mini-Cours

La loi de Hooke relie la contrainte (\( \sigma \)) à la déformation *élastique* (\( \epsilon_{\text{el}} \)) via le Module d'Young (E)Mesure de la rigidité d'un matériau. Un module élevé signifie que le matériau est très rigide (il faut beaucoup de force pour le déformer). : \( \sigma = E \cdot \epsilon_{\text{el}} \). Dans notre cas, la déformation totale est nulle (\( \epsilon_{\text{total}} = 0 \)). Or, \( \epsilon_{\text{total}} = \epsilon_{\text{el}} + \epsilon_{\text{th}} \). Donc, la déformation élastique est l'opposé de la déformation thermique : \( \epsilon_{\text{el}} = - \epsilon_{\text{th}} \). La contrainte est donc \( \sigma_{\text{th}} = E \cdot (- \epsilon_{\text{th}}) \).

Remarque Pédagogique

Le cas uniaxial est une simplification, mais il permet de comprendre le mécanisme fondamental : la transformation d'une déformation empêchée en contrainte via la rigidité (E).

Normes

Non applicable pour la formule elle-même, mais les valeurs de E proviennent de tests normalisés.

Formule(s)

La formule de la contrainte thermique pour un confinement uniaxial (1D) est :

\[ \sigma_{\text{th}} = -E \cdot \alpha \cdot \Delta T \]
Hypothèses

On suppose un comportement thermo-élastique linéaire et un confinement parfait dans une seule direction.

Donnée(s)

Issues de l'énoncé et des questions précédentes :

ParamètreSymboleValeurUnité
Module d'Young\( E \)50GPa
Déformation thermique libre\( \epsilon_{\text{th}} \)\( 160 \times 10^{-6} \)-
Astuces

On peut voir la formule comme \( \sigma_{\text{th}} = -E \cdot \epsilon_{\text{th}} \). Plus la roche est rigide (E élevé), plus la contrainte sera forte pour la même déformation thermique empêchée.

Schéma (Avant les calculs)

Représentation d'un bloc chauffé mais bloqué sur deux faces opposées.

Confinement Uniaxial
Roche σth < 0 Libre ↑↓
Calcul(s)

Application numérique :

Étape 1 : Conversion du Module d'Young

\[ E = 50 \text{ GPa} = 50 \times 10^9 \text{ Pa} \]

Étape 2 : Calcul de la contrainte

\[ \begin{aligned} \sigma_{\text{th}} &= - (50 \times 10^9 \text{ Pa}) \cdot (160 \times 10^{-6}) \\ &= - (50 \times 160) \times 10^{9-6} \text{ Pa} \\ &= - 8000 \times 10^3 \text{ Pa} \\ &= - 8 \times 10^6 \text{ Pa} \\ \Rightarrow \sigma_{\text{th}} &= -8 \text{ MPa} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)

Ce schéma montre la contrainte de compression induite (-8 MPa) agissant horizontalement sur le bloc de roche, tandis que les faces supérieure et inférieure restent libres.

Contrainte de Compression Uniaxiale Induite
Roche σth = -8 MPa
Réflexions

Le signe négatif est crucial : il indique une compression. Le simple fait de chauffer la paroi de 20°C ajoute une contrainte de compression de 8 MégaPascals (MPa). C'est l'équivalent d'environ 80 kg de force sur chaque centimètre carré.

Points de vigilance

Attention aux unités ! Le Module d'Young est en GigaPascals (GPa). Pour être cohérent, il faut le convertir en Pascals (Pa). \( 1 \text{ GPa} = 1 \times 10^9 \text{ Pa} \). \( 50 \text{ GPa} = 50 \times 10^9 \text{ Pa} \text{ (ou N/m}^2) \).

Points à retenir

Résumer les points clés.

  • La contrainte thermique est proportionnelle à E, \( \alpha \), et \( \Delta T \).
  • Le signe "-" indique une compression pour un réchauffement.
Le saviez-vous ?

Les rails de chemin de fer sont posés avec de petits espaces (joints de dilatation) pour permettre cette dilatation thermique libre et éviter l'apparition de contraintes énormes qui pourraient les déformer (flambement).

FAQ

Répondre aux interrogations possibles.

Résultat Final
La contrainte thermique uniaxiale induite est de -8 MPa (compression).
A vous de jouer

Avec le même \( \Delta T \) de 20°C, si la roche était plus rigide, \( E = 75 \text{ GPa} \), quelle serait la contrainte (en MPa) ?

Mini Fiche Mémo

Synthèse de la Question 3 :

  • Concept Clé : Contrainte thermique 1D (uniaxiale).
  • Formule Essentielle : \(\sigma_{\text{th}} = -E \cdot \alpha \cdot \Delta T\).
  • Point de Vigilance : Unités (GPa en Pa).
  • Résultat : -8 MPa (Compression).

Question 4 : Calculer la contrainte thermique (\( \sigma_{\text{th}} \)) (Biaxiale / Déformation plane)

Principe

On passe à un modèle plus réaliste. Un pilier de mine est une structure longue. La déformation le long de son axe (axe de la galerie) est quasi-nulle. De plus, horizontalement, il est aussi bloqué par le reste du massif. On est donc dans un état de "déformation plane" : la roche est bloquée dans deux directions (disons 'x' et 'y').

Mini-Cours

Lorsque la roche est bloquée dans deux directions, le coefficient de Poisson ($\nu$)Rapport entre la déformation latérale et la déformation axiale. Si vous compressez un matériau, il a tendance à "gonfler" sur les côtés : c'est l'effet Poisson. entre en jeu. Le confinement dans la direction 'x' induit une contrainte supplémentaire dans la direction 'y' (et vice-versa). Pour un matériau isotrope chauffé uniformément et bloqué dans deux directions, la déformation élastique dans une direction doit compenser non seulement la dilatation thermique mais aussi l'effet Poisson de la contrainte dans l'autre direction. Cela mène à une formule modifiée qui augmente la contrainte.

Remarque Pédagogique

Le cas biaxial est plus réaliste pour un pilier. Comprendre l'influence du coefficient de Poisson est essentiel pour des calculs plus précis en géomécanique.

Normes

Non applicable directement, mais c'est un concept fondamental de la théorie de l'élasticité utilisée dans les normes de calcul.

Formule(s)

La formule de la contrainte thermique pour un confinement biaxial (cas de déformation plane) est :

\[ \sigma_{\text{th}} = - \frac{E \cdot \alpha \cdot \Delta T}{1 - \nu} \]

On peut aussi la voir comme \(\sigma_{\text{th (1D)}} / (1 - \nu)\).

Hypothèses

On suppose un comportement thermo-élastique linéaire, un matériau isotrope, et un état de déformation plane (\(\epsilon_z=0\)).

Donnée(s)

Issues de l'énoncé et des questions précédentes :

ParamètreSymboleValeurUnité
Contrainte uniaxiale (Q3)\( \sigma_{\text{th (1D)}} \)-8MPa
Coefficient de Poisson\( \nu \)0.25-
Astuces

Le terme \( (1 - \nu) \) est toujours inférieur à 1 (puisque \( \nu > 0 \)). Diviser par un nombre inférieur à 1 augmente la valeur absolue du résultat. La contrainte biaxiale est *toujours* plus élevée (plus compressive) que la contrainte uniaxiale.

Schéma (Avant les calculs)

Représentation d'un bloc chauffé et bloqué sur ses quatre faces latérales.

Confinement Biaxial (Déformation Plane)
Roche σth < 0 σth < 0
Calcul(s)

Application numérique :

Étape 1 : Calcul du dénominateur

\[ 1 - \nu = 1 - 0.25 = 0.75 \]

Étape 2 : Calcul de la contrainte biaxiale

\[ \begin{aligned} \sigma_{\text{th}} &= \frac{-E \cdot \alpha \cdot \Delta T}{1 - \nu} \\ &= \frac{-8 \text{ MPa}}{0.75} \\ &= -10.67 \text{ MPa} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)

Ce schéma montre des contraintes de compression égales (-10.67 MPa) agissant sur les quatre faces latérales du bloc de roche, illustrant l'état de contrainte biaxial.

Contrainte de Compression Biaxiale Induite
Roche σth = -10.67 MPa
Réflexions

La contrainte induite est de -10.67 MPa, ce qui est 33% plus élevé que les -8 MPa du cas uniaxial. Cela montre à quel point le confinement (le fait d'être "serré" de tous les côtés) est un facteur aggravant pour les contraintes thermiques.

Points de vigilance

Ne pas oublier le dénominateur \( (1 - \nu) \) dans le cas biaxial. C'est une erreur fréquente.

Points à retenir

Résumer les points clés.

  • Le confinement biaxial augmente la contrainte thermique par un facteur \( 1/(1 - \nu) \).
  • Le coefficient de Poisson \( \nu \) joue un rôle important.
Le saviez-vous ?

L'effet Poisson a été nommé d'après le mathématicien français Siméon Denis Poisson. Fait intéressant, certains matériaux très spéciaux (dits "auxétiques") ont un coefficient de Poisson négatif : ils s'épaississent lorsqu'on les étire !

FAQ

Clarifier les points complexes.

Résultat Final
La contrainte thermique biaxiale (déformation plane) est de -10.67 MPa.
A vous de jouer

Si le coefficient de Poisson était de 0.33 (typique pour certaines roches), quelle serait la contrainte (en MPa) ? (Base = -8 MPa)

Mini Fiche Mémo

Synthèse de la Question 4 :

  • Concept Clé : Contrainte thermique 2D (biaxiale) et effet Poisson.
  • Formule Essentielle : \(\sigma_{\text{th}} = -E \cdot \alpha \cdot \Delta T / (1 - \nu)\).
  • Conséquence : Le confinement biaxial augmente la contrainte.
  • Résultat : -10.67 MPa.

Question 5 : Comparer la contrainte thermique à la rupture et conclure

Principe

On compare la contrainte que nous venons de calculer (le scénario le plus réaliste, -10.67 MPa) à la résistance intrinsèque de la roche (sa capacité à résister à la compression avant de casser), pour évaluer la stabilité sous l'effet *unique* de la température.

Mini-Cours

La résistance en compression uniaxiale (\(\sigma_c\))Contrainte maximale qu'un échantillon de roche peut supporter en compression avant de se rompre, testée sans confinement latéral. est une propriété fondamentale d'une roche. Si la contrainte appliquée (\( |\sigma_{\text{appliquée}}| \)) dépasse \( \sigma_c \), la roche se rompt. Le facteur de sécurité (Fs)Rapport entre la résistance d'un matériau et la sollicitation qu'il subit. Fs > 1 indique la stabilité. est défini comme \( Fs = \sigma_c / |\sigma_{\text{appliquée}}| \). Un Fs > 1 est nécessaire pour la stabilité.

Remarque Pédagogique

Comparer la sollicitation à la résistance est l'étape finale de toute vérification de stabilité en ingénierie.

Normes

Les critères de rupture des roches (comme Mohr-Coulomb ou Hoek-Brown) sont utilisés en pratique, mais ici on simplifie en comparant directement à \( \sigma_c \).

Formule(s)

Comparaison :

\[ |\sigma_{\text{th}}| \text{ vs } \sigma_c \]

Facteur de Sécurité :

\[ Fs = \frac{\sigma_c}{|\sigma_{\text{th}}|} \]
Hypothèses

On ignore volontairement les contraintes lithostatiques pour isoler l'effet *purement* thermique, et on suppose que la rupture est gouvernée par la compression simple (pas d'effets de cisaillement ou de confinement).

Donnée(s)

Issues de l'énoncé et de la Q4 :

ParamètreSymboleValeurUnité
Contrainte thermique (biaxiale)\( |\sigma_{\text{th}}| \)10.67MPa
Contrainte de Rupture en Compression\( \sigma_c \)150MPa
Astuces

Un facteur de sécurité élevé (>> 1) indique une grande marge de sécurité. Un Fs proche de 1 est dangereux. Un Fs < 1 signifie rupture.

Schéma (Avant les calculs)

Aucun schéma nécessaire avant le calcul du Fs.

Calcul(s)

Application numérique :

Comparaison

\[ |\sigma_{\text{th}}| \text{ (10.67 MPa)} \ll \sigma_c \text{ (150 MPa)} \]

Facteur de Sécurité (purement thermique)

\[ F_s = \frac{\text{Résistance}}{\text{Sollicitation}} = \frac{150 \text{ MPa}}{10.67 \text{ MPa}} \approx 14 \]
Schéma (Après les calculs)

Ce schéma compare la résistance totale de la roche (barre verte) à la contrainte thermique induite (petite barre rouge), montrant la grande marge de sécurité (Fs ≈ 14) si l'on ne considère que l'effet thermique.

Comparaison Contrainte Thermique vs Résistance
Contrainte (MPa) Résistance σc = 150 MPa th| ≈ 10.7 MPa
Réflexions

En regardant *uniquement* la contrainte thermique, le pilier est très stable (Facteur de sécurité de 14). La température seule ne va pas casser le pilier.

Points de vigilance

C'EST LA PRINCIPALE ERREUR D'INTERPRÉTATION !
Ce calcul est une simplification extrême. En réalité, le pilier subit déjà une contrainte lithostatique (due au poids de la montagne) qui peut être très élevée (ex: 80 MPa). La contrainte *totale* est : \( \sigma_{\text{total}} = \sigma_{\text{lithostatique}} + \sigma_{\text{thermique}} \). Exemple : \( \sigma_{\text{total}} = -80 \text{ MPa} + (-10.67 \text{ MPa}) = -90.67 \text{ MPa} \). La contrainte thermique ne cause pas la rupture *seule*, mais elle *s'ajoute* à la contrainte existante et réduit la marge de sécurité (le Fs passe de \( 150/80 = 1.87 \) à \( 150/90.67 = 1.65 \)). C'est ce qui peut déclencher l'éclatement de la paroi (spalling).

Points à retenir

Synthétiser la leçon clé.

  • Les contraintes thermiques sont rarement la cause *unique* de la rupture en profondeur.
  • Elles agissent comme un "supplément" de charge qui s'ajoute aux contraintes minières et tectoniques.
  • C'est cette *combinaison* qui est dangereuse pour la stabilité des piliers.
Le saviez-vous ?

Le "spalling" (éclatement de roche en surface) dû aux contraintes élevées est un problème majeur dans les mines profondes et les tunnels sous haute couverture. Les contraintes thermiques peuvent exacerber ce phénomène.

FAQ

Répondre aux questions sur le contexte.

Résultat Final
La contrainte thermique (10.67 MPa) est bien inférieure à la résistance de la roche (150 MPa). Seule, elle est inoffensive. Cependant, en s'ajoutant à la contrainte lithostatique, elle réduit la marge de sécurité du pilier et augmente le risque d'instabilité en paroi.
A vous de jouer

Si le pilier était déjà à 142 MPa de contrainte lithostatique, le \( \Delta T \) de 20°C (induisant -10.67 MPa) le ferait-il dépasser sa limite de 150 MPa ? (Répondez 1 pour Oui, 0 pour Non)

Mini Fiche Mémo

Synthèse de la Question 5 :

  • Concept Clé : Cumul des contraintes (Lithostatique + Thermique).
  • Analyse : La contrainte thermique n'agit jamais seule.
  • Conclusion : Elle réduit le facteur de sécurité global.

Outil Interactif : Simulateur de Contrainte Thermique

Utilisez les curseurs pour voir comment la température de la galerie et la rigidité de la roche (Module d'Young) influencent la contrainte thermique induite. (On garde \(T_{\text{roche}}=25 \text{°C}\), \(\alpha=8 \times 10^{-6} \text{/°C}\), \(\nu=0.25\)).

Paramètres d'Entrée
45 °C
50 GPa
Résultats Clés (Contrainte en Compression)
Contrainte Uniaxiale (MPa) -
Contrainte Biaxiale (MPa) -

Quiz Final : Testez vos connaissances

1. Que signifie un coefficient de dilatation thermique (\( \alpha \)) positif ?

2. Si un matériau est chauffé mais *parfaitement confiné* (déformation totale = 0), qu'advient-il de sa *déformation thermique libre* (\( \epsilon_{\text{th}} \)) ?

3. Dans l'exercice, pourquoi la contrainte biaxiale (-10.67 MPa) était-elle supérieure (plus compressive) à la contrainte uniaxiale (-8 MPa) ?

4. En mécanique, qu'indique une valeur de contrainte négative (ex: \( \sigma = -10 \text{ MPa} \)) ?

5. Quel est le rôle principal du Module d'Young (E) dans le calcul de la contrainte thermique ?


Glossaire

Coefficient de Dilatation Thermique (\( \alpha \))
Propriété d'un matériau qui décrit sa tendance à changer de forme ou de volume en réponse à un changement de température. Une valeur élevée signifie une grande dilatation.
Coefficient de Poisson (\( \nu \))
Rapport entre la déformation latérale et la déformation axiale. Quand on comprime un matériau (axial), il a tendance à "gonfler" sur les côtés (latéral). Ce rapport mesure cet effet.
Contrainte (\( \sigma \))
Force interne par unité de surface au sein d'un matériau. Elle mesure comment les forces sont réparties à l'intérieur d'un objet. S'exprime en Pascals (Pa) ou MégaPascals (MPa).
Contrainte Lithostatique
Contrainte naturelle existant dans un massif rocheux avant tout creusement, principalement due au poids des roches sus-jacentes.
Déformation (\( \epsilon \))
Mesure du changement de forme ou de taille d'un objet par rapport à sa taille initiale. C'est une valeur sans dimension (ex: m/m).
Déformation Plane
Un état de contrainte où la déformation dans une direction est supposée nulle (ex: \( \epsilon_z = 0 \)). C'est une hypothèse courante pour les structures longues comme les tunnels ou les piliers.
Module d'Young (\( E \))
Aussi appelé module d'élasticité, il mesure la rigidité d'un matériau. Un module élevé (comme l'acier ou le granite) signifie que le matériau est très rigide et qu'il faut une grande contrainte pour le déformer.
Résistance en Compression Uniaxiale (\( \sigma_c \))
Contrainte maximale qu'un échantillon de roche peut supporter en compression avant de se rompre, testée sans confinement latéral.
Facteur de Sécurité (Fs)
Rapport entre la résistance d'un matériau (ou d'une structure) et la sollicitation (charge, contrainte) qu'il subit. Fs > 1 indique la stabilité.
Calcul des Contraintes Thermiques dans un Pilier de Mine

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